Geneviève Neuville


Vendredi le 28 octobre 2005
Geneviève Neuville au Petit Medley


Une soirée toute en douceur
Je ne connais pas Geneviève depuis très longtemps, juste assez pour être encore en mesure de découvrir son univers morceau par morceau. Ces derniers mois, je l'ai entendue seule au piano, à l'occasion avec son saxophoniste J.F. Ouellet, mais cette fois c'est la première fois que je la voyais avec un band complet.

Sa musique est évidemment marquée au sceau du piano, son instrument de prédilection, mais les autres instruments et les arrangements qu'ils ajoutent enrobent la musique feutrée de Geneviève d'une enveloppe de velours. Tout n'est pas que douceur dans son matériel, à l'occasion ça brasse un peu plus et dans ces cas-là, Geneviève sent qu'elle doit nous avertir pour ne pas désarçonner le public en proie à la rêverie que provoque son matériel. Dans un son plus appuyé, j'ai particulièrement apprécié à pièce Coeur rouge.

En première partie, nous avons eu droit à Quand il pleut, Jamais assez de temps, Le grand périple blanc, I sit still, Montréal évolue et Le bal des coïncidences, pièce titre du spectacle, en formule band, et à Bonne année nouvelle, Pendant que, L'engagement du fromage en version solo au piano.

En deuxième partie, L'huître et le crabe, Lettre à Montréal, Aux hasards, Envie, Insomnie, Amour ouragan, Un chêne un érable, Coeur rouge et Voix boréale. En rappel, tous les musiciens se présentent légèrement costumés pour Le blues de la laveuse, une pièce atypique du matériel de Geneviève et qui permettra à quelques uns des musiciens de démontrer leur dextérité avec leur instrument.

Ce soir, Geneviève était entourée du petit nouveau Antoine Berthiaume à la guitare, d'Alain Picotte à la basse, de J-F Ouellet au saxophone et de Josianne Laporte aux percussions.


Michel Parent